Atelier Etude Pays TASAI 2021 Mali

Cérémonie d’ouverture de l’atelier ETUDE Pays TASAI 2021 Mali, ce mardi 07 juin 2022.

L’évènement était présidé par le ministre du Développement Rural, en présence du directeur national de l’Agriculture, du président de l’association semencière du Mali, du représentant de l’Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA), du chef de laboratoire de semence du Mali, de l’officier de liaison pour l’Afrique de l’Ouest de l’Indice d’accès aux semences en Afrique TASAI, des chefs d’entreprises semencières et producteurs de semences au Mali et d’autres acteurs de la filière semencière du Mali.

TASAI est une unité de recherche sur l’industrie semencière qui vise à encourager les gouvernements africains  et d’autres acteurs de l’industrie semencière à créer et à maintenir les environnements propices permettant d’accélérer le développement d’un système semencier dynamique par le secteur privé.

A cette occasion, le ministre du Développement Rural a rappelé que cette importante rencontre vise à échanger sur les conclusions de l’étude sur le Mali, réalisées récemment sur l’indice d’accès aux semences en Afrique (TASAI). Puis de souligner « les recherches de TASAI fournissent au secteur semencier 20 indicateurs regroupés en cinq catégories qui se répartissent comme suit : la recherche du développement, la compétitivité de l’industrie semencière, les politiques et réglementations, les soutiens institutionnels et les services aux petits agriculteurs. »

Le ministre KEITA a indiqué que la 3ème étude menée par TASAI au Mali est l’œuvre de Dr Sokono DAGNAKO, un expert en industrie semencière au Mali. En outre l’atelier est organisé par TASAI en étroite collaboration avec la direction nationale de l’Agriculture dont l’objectif principal est d’échanger sur les résultats de recherche effectués par TASAI au Mali en 2021. Pour lui, « le gouvernement du Mali  reste conscient du rôle que peut jouer un système semencier dynamique dans le développement de notre sous-secteur agricole. »

« Environ 80% de la population vit dans le monde rural où il tire l’essentiel de leurs revenus. Le secteur de l’agriculture contribue également à environ 40% du PIB. Le plan national d’investissement dans le secteur agricole (PNISA) fait de ce secteur le moteur de l’économie malienne » a expliqué entre autres le chef du département rural. Par conséquent, « il est de notoriété que les pays dotés du système financier dynamique et solide sont ceux qui enregistrent les meilleurs performances en matière de production agricole » a reconnu le ministre Modibo KEITA.

Le ministre du Développement Rural a cité les statistiques de la FAO par rapport aux rendements comme suit : le rendement moyen de maïs en Egypte est d’environ 7, 6 tonnes à l’ha qui représente 3 fois le rendement moyen de maïs  au Mali, qui est d’environ 2, 7 tonnes à l’ha. « La performance actuelle du système financier malien reste encore faible » a – t- il déploré. « Toute fois l’étude TASAI montre que le Mali dispose d’une quantité d’amélioration de son système.

Pour le ministre, au Kenya, en Zambie et en Zimbabwe plus de 70% des agriculteurs utilisent des semences de maïs certifiées. « Ce résultat n’est pas fortuit dit-il, car il est issu d’une politique volontariste de ceux  -ci à assoir un environnement propice à la prospérité de l’industrie des semences en créant une synergie entre les différents acteurs de  la filière des semences, a- t-il soutenu.

Le responsable, Pays, Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) a, au nom de la présidente Alliance pour une Révolution Verte en Afrique, signalé que l’organisation intervient au niveau du Mali en appui au gouvernement et au système agricole depuis 2007. « AGAR a contribué à la formation de 07 cadres et  33 cadres lors de notre intervention dans le cadre du partenariat  pour l’agriculture inclusive au Mali. Nous avons travaillé avec le gouvernement que nous avons appuyé dans certains domaines, notamment dans l’amélioration du PIATA II. Nous avons travaillé aussi avec l’Economie d’Institut Rurale et avec la direction nationale de l’agriculture en apportant un appui dans le cadre de la diffusion de semences certifiées à haut potentiel. AGRA a contribué egalement à lever cette contrainte que connait le gouvernement malien en ce qui concerne l’encadrement agricole, et nous avons pu former  autour de 3460 conseillers communautaires. Avec le dépaertement rural, nous avons l’ambition de voir comment prendre en compte ces 346 conseillers communautaires » a expliqué en substance le responsable, Pays Alliance pour une Révolution Verte en Afrique.

                                                     Cellule de communication

 

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