Le nouveau Projet MERIT est attendu pour participer à l’amélioration durable de l’accès des populations rurales à des énergies renouvelables et de la productivité des sols, tout en aidant les femmes maraîchères à obtenir plus de revenus.
Le projet MERIT renforcera la résilience des écosystèmes face au climat par la promotion des sources d’énergie à faible émission de gaz à effet de serre. Il bénéficiera à plus de 42 000 ménages, soit environ 420 000 bénéficiaires indirects dans sa zone d’intervention, dont au moins 50% de femmes et 30% de jeunes et il est attendu que le projet permette d’éviter l’émission de 5 933 577 tonnes de CO2.
Le secrétaire Général du Ministère du Développement Rural M. Daniel Siméon KELEMA, entouré du Coordinateur du Projet MERIT M. Moussa CAMARA, du maire de la commune IV du district de BAMAKO, du représentant du conseiller spécial de la CNOP M. Abdramane BOUARE et de la représentante des partenaires techniques et financière , a lancé officiellement, les activités du Projet Multi-Energies pour la Résilience et la Gestion Intégrée des Terroirs au Mali (MERIT), ce lundi 17 janvier 2022, à l’hôtel Radisson Collection Ex Sheraton, sur plusieurs thèmes, à savoir : « les énergies renouvelables , un moyen efficace pour réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES ), « renforcer la résilience face aux effets des changements climatiques », « lutter contre la dégradation des sols et améliorer l’accès des femmes à des terres plus productives » , « le Projet MERIT entend contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali. »
Le secrétaire Général du Ministre du développement Rural a tout d’abord observé une minute de silence en la mémoire de l’ex Président du Mali M. Ibrahima Boubakar KEITA, qui a été rappelé à Dieu. Il a ensuite rappelé que malgré la croissance économique du Mali de 5, 4% en 016, le Mali se classe 182ème sur 189 pays en 2018 selon l’indice de développement humain. Il a aussi évoqué que le pays fait face à d’importants défis de développement qui appellent l’intensification de la production agricole, la création de la richesse et la lutte contre la pauvreté. Puis d’ajouter « le secteur agricole contribue pour environ 40% au PIB et occupe près de 80% de la population. Les potentialités du secteur sont importantes mais restent insuffisamment valorisées (eaux souterraines, eaux de surface, espaces aménageables.)
Le secrétaire général du département a souligné que le FIDA travaille au Mali depuis 2012 et est reconnu pour son expertise des problématiques de développement agricole, de réduction de la pauvreté rurale et d’adaptation aux changements climatiques a obtenu d’excellents résultats d’excellents résultats dans le cadre du projet PAPAM (financement de la petite irrigation et des changements climatiques à travers le programme ASAP.
Le représentant du ministre du Développement Rural a soutenu que le Projet MERIT contribuera à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la réduction de la pauvreté et à la résilience, y compris la résilience climatique, des ruraux pauvres dans le sud du Mali. Puis de préciser que son objectif de développement est l’amélioration durable de l’accès à des énergies renouvelables et de la productivité des sols.
Vu la pertinence du Projet MERIT et la cohérence de ces objectifs avec la vision politique des plus hautes autorités de la transition, M. Daniel Siméon KELEMA a invité les acteurs de mise en œuvre, à faire sien, chacun en ce qui le concerne, les résultats attendus par le projet. Selon lui, le gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer à ce projet un suivi régulier et lui apporter, au besoin, les appuis et les recadrages nécessaires à sa mise en œuvre. Il a terminé son intervention, en remerciant le FIDA pour son appui constant au secteur agricole.
CCOM MDR
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